Core Keeper : le joyau du pixel-art souterrain

Depuis son lancement en accès anticipé en mars 2022, Core Keeper n’a cessé de creuser son chemin dans le cœur des joueurs. Mélange savoureux d’exploration, de survie et de sandbox en pixel-art, le jeu développé par Pugstorm et édité par Fireshine Games s’est vite imposé comme une pépite indé à suivre de près.

Plongé dans un monde souterrain mystérieux, le joueur incarne un explorateur perdu dans des cavernes vivantes, parsemées de créatures étranges, de ressources rares, et de secrets anciens. Le but ? Survivre, creuser, construire, et surtout découvrir ce qui se cache derrière le noyau énigmatique qui pulse au centre de votre base.

Pensé pour être aussi agréable en solo qu’en multijoueur, Core Keeper séduit par sa boucle de gameplay accessible mais profonde, son ambiance sonore immersive, et son univers en constante évolution. Et à l’heure où les mises à jour majeures se succèdent, le jeu continue de se renouveler avec une énergie remarquable.



Un développement constant à l’écoute des joueurs

Depuis ses débuts en accès anticipé, Core Keeper s’est distingué par un rythme de développement soutenu et une réelle attention portée à sa communauté. Le studio suédois Pugstorm, derrière ce projet ambitieux, a multiplié les mises à jour gratuites apportant chacune leur lot de nouveautés : biomes inédits, boss redoutables, systèmes de jeu enrichis, ou encore ajustements de qualité de vie.

Les développeurs ont su poser les bases d’un jeu solide, tout en restant à l’écoute des retours de joueurs. Chaque mise à jour est l’occasion d’un échange : retours sur Discord, votes communautaires, feedbacks sur les réseaux sociaux… Et surtout, ces retours sont visibles en jeu, à travers des équilibrages ou des ajouts inspirés directement des demandes les plus populaires.

Des événements saisonniers aux patchs d’optimisation, Core Keeper donne l’impression d’un jeu vivant, porté par une équipe passionnée qui ne se contente pas de suivre une feuille de route figée, mais qui adapte ses priorités aux envies des joueurs. En 2024, le partenariat avec Abiotic Factor en est un parfait exemple : une collaboration inattendue, mais pensée pour créer du contenu original, fun et engageant pour les deux communautés.



Des collaborations bien senties : Core Keeper en bonne compagnie

Le monde de Core Keeper ne se limite pas à ses cavernes. Avec le temps, le jeu a su tisser des liens avec d’autres titres du paysage indépendant, multipliant les crossovers créatifs qui ajoutent une touche de fraîcheur à l’expérience. Focus sur les principales collaborations qui ont marqué l’évolution du jeu.


🔬 Abiotic Factor – Un partenariat scientifique et délirant (2025)

Dernière en date, la collaboration avec Abiotic Factor a surpris les joueurs en avril 2025. Ce crossover ajoute un objet spécial issu de l’univers d’Abiotic Factor : le fameux “FudgeCube”, une gourmandise étrange venue tout droit des laboratoires de GATE. Il est désormais possible de le trouver dans certaines zones de Core Keeper, apportant un clin d’œil amusant et inattendu.

Mais cette collaboration ne s’arrête pas là : elle offre aussi une visibilité croisée entre deux jeux aux ambiances très différentes mais complémentaires. Abiotic Factor propose une expérience coopérative orientée survie et énigmes dans un environnement scientifique inspiré de Half-Life. Parfait pour les amateurs de gameplay en équipe et d’humour absurde.

Ce type de partenariat témoigne de la volonté des studios indépendants de se soutenir mutuellement tout en gâtant leurs communautés avec des surprises régulières.


🪓 Terraria – Un hommage au roi du sandbox 2D (2024)

En 2024, c’est Terraria qui a été mis à l’honneur dans Core Keeper. Ce crossover a introduit des objets inspirés du célèbre jeu de Re-Logic, dont notamment une statuette de Caveling aux couleurs de Terraria, ainsi que des éléments décoratifs et cosmétiques exclusifs.

Ce partenariat avait du sens : les deux titres partagent une même philosophie de gameplay — exploration, construction, artisanat, et progression à travers des boss — tout en gardant chacun leur identité propre. Ce clin d’œil a ravi les fans de longue date et permis à certains joueurs de découvrir ou redécouvrir Terraria.


🛡️ Valheim – L’hommage discret à une autre star indé (2023)

Même si ce n’était pas un “crossover” officiel au sens strict, un événement communautaire organisé par les développeurs a mis à l’honneur Valheim. Il s’agissait d’un concours de construction dont le thème était “le monde nordique”, avec des références visuelles et stylistiques à l’univers de Valheim.

Certains objets de décoration ou structures de Core Keeper permettent d’ailleurs de recréer cette ambiance viking si particulière. Ce genre d’événement montre encore une fois la richesse de la communauté et l’envie des développeurs de faire dialoguer leurs inspirations avec d’autres succès du jeu indé.



Les biomes : une invitation à l’exploration

L’un des grands plaisirs dans Core Keeper, c’est cette sensation constante de découverte. Dès les premiers instants, on comprend que le monde souterrain est bien plus vaste et varié qu’il n’y paraît. Le jeu est structuré autour de biomes distincts, chacun avec son ambiance, ses ressources, ses ennemis… et ses secrets.


🌾 Les Grottes limoneuses – Le berceau de l’aventure

C’est ici que tout commence. Ce biome central sert de terrain d’initiation, avec des ennemis relativement simples et une grande richesse en minerais de base, nourriture, et matériaux de construction. On y trouve aussi le fameux noyau, point névralgique du jeu autour duquel s’organise votre base.


🪨 Le Murin profond – Silence, ça grouille

Ce biome rocheux et sombre est peuplé de créatures insectoïdes agressives. On y croise notamment Ghorm, l’un des premiers boss marquants du jeu. Les ressources y sont plus denses, les tunnels étroits, et les combats un peu plus tendus.


🍄 La Forêt luisante – L’étrange beauté du mycélium

Ici, tout scintille… mais pas forcément en signe de paix. Ce biome champignon géant regorge de plantes lumineuses, de faune fongique, et d’objets magiques à récolter. L’ambiance y est presque apaisante, mais attention aux créatures qui rôdent entre les spores.


⚙️ Le Désert mécanique – L’éveil des machines

Avec ses blocs métalliques, ses pièges automatisés et ses ennemis robotiques, ce biome introduit une dimension technologique au jeu. Il représente une rupture visuelle forte avec les précédents et permet d’accéder à des composants plus avancés, utiles pour l’automatisation et les crafts de haut niveau.


❄️ Le Cercle de givre – Un froid qui pique (mise à jour récente)

Ajouté lors d’une mise à jour majeure, ce biome glacial propose des défis de survie supplémentaires : ennemis coriaces, terrain glissant, et nouveaux matériaux. C’est aussi l’un des plus beaux biomes du jeu, avec ses effets de lumière et ses cristaux de glace. Préparez vos capes !


🪞Le Royaume oublié – Un accès difficile, mais des récompenses uniques

Accessible plus tard dans le jeu, ce biome secret demande de résoudre des énigmes et d’affronter des ennemis élites. C’est ici que certains des meilleurs objets du jeu peuvent être obtenus, et il renferme aussi des éléments de lore pour les curieux.


Chaque biome pousse le joueur à s’adapter : nouvelles tactiques, nouveaux crafts, nouvelles menaces. Ce rythme de progression maîtrisé permet de ne jamais sombrer dans la routine, et donne un vrai sentiment d’aventure à chaque session.



Des boss aux mécaniques variées pour rythmer la progression

Dans Core Keeper, les boss ne sont pas de simples obstacles : ils représentent des étapes-clés dans la progression du joueur. Chaque affrontement débloque de nouvelles fonctionnalités, zones ou recettes, apportant un vrai sentiment d’accomplissement. Et surtout, chaque boss est unique, tant dans son design que dans sa mécanique de combat.


🐛 Ghorm, le Dévoreur – L’insecte sur rail

Ghorm est un gigantesque ver qui tourne en boucle dans un tunnel creusé autour du noyau. Il faut préparer le terrain à l’avance, poser des pièges, et attendre le bon moment pour l’affronter. Une belle introduction à la coordination en multijoueur et à la planification stratégique.


🌿 Glurch, la Masse gluante – Le test de mobilité

Premier vrai challenge pour beaucoup de joueurs, Glurch est un énorme blob bondissant. Le combat se joue sur la mobilité : esquiver ses sauts, gérer l’espace restreint, et infliger un maximum de dégâts entre deux phases d’évitement. Basique, mais efficace pour mettre les nerfs à l’épreuve.


⚙️ Le Mécanisme Invoqué – L’entrée dans le monde technologique

Ce boss introduit la dimension mécanique du jeu. Il utilise des attaques à distance, des drones et des pièges au sol. L’affrontement est plus complexe, demandant de bien connaître les mécaniques du jeu et d’avoir un équipement adapté. Une vraie montée en puissance.


❄️ Ra-Akar le Givré – L’épreuve de résistance

Issu d’un biome glacial, ce boss est aussi impitoyable que le climat qui l’entoure. Il ralentit les mouvements, invoque des éclats de glace et change de phase en plein combat. Un véritable test d’endurance qui oblige à revoir son équipement et sa préparation.


🪞Thrum le Voilé – Le gardien du royaume oublié

Ce boss tardif ne se laisse pas approcher facilement. Il nécessite d’avoir résolu plusieurs énigmes pour accéder à son domaine. En combat, il utilise des illusions, des attaques en chaîne et des effets de zone. L’un des plus spectaculaires du jeu.


Chaque boss débloque de nouveaux outils : stations d’artisanat, accès à d’autres biomes, nouveaux objets… Leur défaite est synonyme de progression. De plus, en multijoueur, ils deviennent des défis stratégiques où la coordination est la clef — rendant chaque victoire encore plus savoureuse.



Artisanat et construction : le cœur du gameplay créatif

Si l’exploration et le combat donnent du rythme à l’aventure, c’est bien l’artisanat et la construction qui donnent à Core Keeper toute sa profondeur. Le jeu encourage les joueurs à créer leur propre base, organiser leur espace de vie et de production, et constamment améliorer leur environnement au fil des découvertes.


🛠️ Un artisanat riche et évolutif

L’artisanat dans Core Keeper repose sur des établis, des fours, des stations de cuisine ou encore des machines plus avancées. Chaque boss vaincu, chaque biome exploré, permet de débloquer de nouveaux ateliers ou de nouvelles recettes. Le joueur passe ainsi de la fabrication d’outils rudimentaires à la conception d’armes enchantées, d’équipements modulables et d’objets automatisés.

Les ressources collectées dans les biomes — minerais, plantes, artefacts — sont toutes utiles à différents niveaux de la progression. Rien n’est jamais totalement obsolète, car certains objets peuvent être raffinés ou recyclés pour obtenir de nouveaux matériaux.


🏡 Construire sa base, organiser son monde

L’un des plaisirs durables de Core Keeper, c’est la possibilité de transformer une simple caverne en véritable forteresse souterraine. Les blocs récoltés dans le monde permettent de créer des murs, sols, meubles, décorations… Chaque joueur peut imaginer sa propre organisation : salle de stockage, ferme automatisée, quartier d’habitation ou galerie d’exposition.

Avec l’évolution du jeu, les outils de construction se sont enrichis : peinture, éclairage décoratif, tapisseries, terrasses sur l’eau… Le jeu offre une liberté surprenante, qui séduit autant les architectes du dimanche que les bâtisseurs les plus méticuleux.


⚙️ L’automatisation : de la survie à l’optimisation

À mesure que le jeu progresse, l’artisanat devient plus technique. Il est possible de mettre en place des systèmes d’automatisation pour la cuisson des minerais, la gestion des cultures, ou même le tri des objets. Grâce aux convoyeurs, foreuses, extracteurs et machines connectées, Core Keeper offre une dimension factory-lite à la Satisfactory ou Factorio, tout en restant accessible.

Cette mécanique donne un nouvel objectif aux joueurs avancés : non plus seulement survivre ou explorer, mais concevoir une base parfaitement fonctionnelle et autonome.


Au final, l’artisanat et la construction dans Core Keeper sont plus qu’un simple ajout : ils forment la colonne vertébrale du jeu. On y revient toujours, entre deux expéditions, pour améliorer un atelier, embellir une pièce ou automatiser une tâche répétitive. Et c’est cette boucle de progression fluide, presque zen, qui rend l’expérience aussi addictive.



Conclusion

Core Keeper fait partie de ces jeux qui, sous leurs airs modestes, cachent une richesse insoupçonnée. Mélange équilibré d’exploration, de survie, de construction et de progression en coopération, il réussit à captiver aussi bien les joueurs solitaires que les groupes d’amis à la recherche d’une aventure partagée.

Porté par un suivi exemplaire, une feuille de route claire et une vraie écoute de la communauté, le jeu ne cesse d’évoluer. Les crossovers avec des titres comme Terraria ou plus récemment Abiotic Factor sont autant de clins d’œil malins qui renforcent son attractivité, tout en ouvrant la porte à de futures collaborations excitantes.

À l’heure actuelle, Core Keeper s’impose comme un incontournable du genre sandbox-exploration. Accessible sans être simpliste, généreux en contenu sans être écrasant, il coche toutes les cases pour séduire un large public. Et avec ce qu’on devine des prochaines mises à jour, il y a fort à parier que l’aventure ne fait que commencer.