Après avoir arpenté les plages sanglantes de Banoi en coop, j’étais extrêmement enthousiaste à l’idée de reprendre les armes pour Dead Island Riptide. J’avais beau savoir qu’il ne s’agissait pas d’un vrai « 2 », cela ne m’a pas empêché de le prendre day one sans hésiter. Et plus tard, j’ai replongé avec la Definitive Edition, cette fois encore en coop. Oui, j’ai acheté le jeu deux fois. Mais bon… quand on aime, on ne compte pas.
Un développement en continuité avec le premier opus
Dead Island Riptide a été développé par Techland, le studio polonais déjà à l’origine de Dead Island. Sorti en 2013, ce titre est plus une extension qu’une véritable suite, conçue pour capitaliser sur le succès du premier jeu. Techland a choisi de réutiliser le même moteur graphique et les mécaniques de gameplay tout en apportant quelques améliorations techniques et de contenu. La direction artistique reste fidèle à l’ambiance tropicale et immersive de la série, avec une attention particulière portée aux environnements plus variés et marécageux de l’île de Palanai. Le studio a aussi mis l’accent sur l’expérience coop, cœur du jeu, en améliorant la stabilité des sessions multijoueurs et en ajoutant de nouvelles compétences et armes pour renouveler le plaisir de jeu.
Une suite directe… mais pas un Dead Island 2
Riptide reprend exactement là où s’arrêtait Dead Island. Nos quatre survivants – Sam B, Xian, Logan et Purna – s’échappent de Banoi à bord d’un bateau militaire. Mais leur répit est de courte durée : une tempête s’abat sur le navire, qui finit par s’échouer sur une nouvelle île… Palanai, elle aussi submergée par l’épidémie. Le cauchemar continue.
Ce n’est pas un Dead Island 2 à proprement parler, mais plutôt une version 1.5, qui s’inscrit dans la continuité directe du premier jeu. Même moteur graphique, même ambiance, mais avec des nouveautés bien senties qui relancent l’intérêt pour les mordus de l’univers.

Un nouveau survivant et des compétences rafraîchies
L’une des grosses nouveautés de Riptide, c’est l’arrivée de John Morgan, un ancien militaire spécialiste du combat rapproché. Contrairement aux autres survivants, qui misent souvent sur les armes tranchantes, contondantes ou à feu, John est un expert en arts martiaux. Son style de jeu est basé sur des enchaînements de coups de poing, de pied et de finishers dévastateurs.
Ce choix de gameplay rend l’approche au corps-à-corps bien plus dynamique. On se sent presque comme dans un beat’em up, à enchaîner les combos et faire voler les zombies dans tous les sens. C’est un plaisir brut de bastonner des infectés à mains nues et de voir John évoluer en débloquant de nouveaux coups.
Des arbres de compétences retravaillés
Mais John n’est pas le seul à bénéficier d’un traitement spécial. Les quatre survivants d’origine – Sam B, Xian Mei, Logan Carter et Purna Jackson – voient leurs arbres de compétences étendus et équilibrés, avec des talents inédits pour chacun :
- Sam B peut renforcer son rôle de tank encore plus efficacement, avec des bonus à la régénération de santé et des attaques de zone améliorées.
- Xian Mei devient encore plus létale avec les armes tranchantes, gagnant en vitesse et en précision dans ses assauts.
- Logan Carter, le maître du lancer, peut désormais enchaîner les coups critiques à distance avec encore plus de régularité, rendant ses armes de jet redoutables.
- Purna Jackson, toujours aussi efficace avec les armes à feu, bénéficie de talents de soutien supplémentaires, utiles en coop pour améliorer les performances de l’équipe entière.
Cette refonte subtile mais efficace permet aux anciens joueurs de redécouvrir leurs personnages préférés sous un nouvel angle, tout en ajoutant de la profondeur au système de progression. On sent que le studio a voulu affiner les mécaniques et offrir plus de choix viables en fonction de notre style de jeu.
Des compétences actives plus marquantes
Outre les passifs classiques (plus de dégâts, plus de vie, etc.), chaque personnage dispose toujours de sa compétence de rage. Ces attaques spéciales, activables après avoir accumulé suffisamment d’énergie, ont été légèrement retravaillées pour être plus impactantes, avec des effets visuels et sonores plus marqués, renforçant l’impression de toute-puissance temporaire quand on les déclenche.

De nouvelles armes, toujours plus brutales
Une suite digne de ce nom se doit d’élargir l’arsenal. Riptide l’a bien compris, et ajoute quelques belles trouvailles à son catalogue d’armes artisanales. Parmi mes préférées :
- La tronçonneuse : bruyante, incontrôlable… mais incroyablement efficace pour découper en masse.
- Le lance-clous : discret et stylé, il offre une alternative bien fun aux armes classiques à distance.
Les sensations sont toujours là. La brutalité assumée du jeu, combinée aux effets sonores et aux impacts visuels, fait de chaque affrontement une petite boucherie jubilatoire.
Les phases de défense : un stress bienvenu
C’est l’un des ajouts que j’ai le plus appréciés dans Riptide : les phases de défense de zone. À certains moments, on doit sécuriser un périmètre contre des vagues de zombies. Ça implique de poser des pièges, barricader des entrées, surveiller les points faibles… et courir partout pour éviter la débâcle.
En coop, c’est encore plus intense. Je me souviens de ces moments où je criais dans le micro parce que je voyais une brèche qu’on avait oubliée. Le stress est réel, et c’est une excellente idée de gameplay qui change du « simple » nettoyage de zone habituel.

Une histoire de survie qui reprend exactement là où on l’avait laissée
Dead Island Riptide ne prend pas de détour inutile : il enchaîne directement après les événements de Dead Island. Nos quatre survivants – Sam B, Xian Mei, Logan Carter et Purna Jackson – s’échappent tant bien que mal de l’île de Banoi à bord d’un navire militaire. Ils pensent être enfin tirés d’affaire… mais comme souvent dans ce genre de récit, le répit est de courte durée.
À bord, ils rencontrent rapidement un nouveau personnage : John Morgan, un soldat bloqué sur le navire, qui partage leur immunité au virus. Alors que les militaires semblent vouloir étudier leur condition et les isoler, une nouvelle épidémie éclate à bord même du navire. Le chaos reprend, et le groupe n’a d’autre choix que de fuir une fois de plus.
Le bateau finit par s’échouer sur une île voisine, Palanai, elle aussi ravagée par une mystérieuse infection. Nouveau décor, nouveaux dangers, mais mêmes enjeux : survivre, comprendre ce qu’il se passe, et tenter une nouvelle fois de s’échapper.
Une nouvelle île, une nouvelle ambiance
Contrairement à Banoi, qui proposait un contraste entre paradis touristique et carnage zombie, Palanai est une île bien plus marécageuse, tropicale et sauvage. On traverse des villages inondés, des marécages putrides, des stations de recherche abandonnées… Une ambiance plus sombre, plus désespérée, qui reflète bien l’état d’esprit des survivants.
Cette nouvelle île permet aussi de découvrir d’autres factions humaines : des groupes armés, des scientifiques, des survivants organisés ou désespérés. Chacun a ses motivations, souvent discutables, ce qui ajoute une touche de tension humaine bienvenue.
Une intrigue qui s’épaissit
Même si Riptide reste centré sur l’action et la survie, il prend le temps de développer certains aspects de l’histoire :
- L’existence d’un projet militaire secret, impliquant des tests sur des sujets immunisés.
- Des expérimentations sur le virus dans des laboratoires cachés.
- La possible origine humaine de la propagation sur Palanai.
Ce sont des éléments qui complexifient un peu le scénario, sans en faire une histoire à la The Last of Us, mais suffisamment pour garder l’intérêt éveillé.
Des rebondissements bien dosés
Au fil de l’aventure, les événements s’enchaînent avec un rythme bien pensé. On croit avoir trouvé un refuge ? Il est attaqué. On pense avoir un moyen de s’échapper ? Il explose en vol. Les rebondissements sont classiques, mais efficaces, et surtout bien intégrés dans la progression.
Le jeu joue aussi parfois avec la frustration des survivants, qui enchaînent les désillusions, et nous la font ressentir. On n’est pas un héros invincible, on est un survivant qui essaie juste de tenir debout un jour de plus.

En conclusion
Dead Island Riptide ne révolutionne pas la formule, mais il en prolonge parfaitement l’expérience. Pour ceux qui ont aimé le premier, c’est un passage obligé. L’ambiance, le système de combat, le côté survie en coop… tout est là, enrichi, affiné, et encore plus sanglant.
J’étais impatient de reprendre les armes, et je n’ai pas été déçu. Et même si j’ai payé deux fois pour m’en prendre plein la tronche, je referais pareil sans hésiter.
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