1. Linux : de la création à l’accessibilité
Quand on parle de Linux aujourd’hui, on pense souvent à un système robuste, personnalisable à souhait, et parfois un peu intimidant pour le commun des mortels. Pourtant, derrière cette image parfois austère se cache une histoire fascinante, marquée par la passion, la collaboration, et une quête constante de liberté numérique.
1.1 Les origines de Linux
Tout commence en 1991, avec un jeune étudiant finlandais nommé Linus Torvalds. Frustré par les limitations des systèmes qu’il utilisait, il décide de créer son propre noyau d’exploitation. Ce projet amateur devient rapidement un phénomène mondial, car Linus choisit de le rendre libre et ouvert à tous. Inspiré par UNIX, le noyau Linux s’inscrit dès le départ dans une logique communautaire : chacun peut lire le code, le modifier, l’améliorer. C’est le début d’une aventure open source qui ne s’arrêtera plus.
1.2 La montée en puissance
Dans les années 90, Linux devient vite le chouchou des serveurs et des infrastructures critiques. Solide, performant et surtout gratuit, il s’impose comme une alternative crédible aux systèmes propriétaires dans les datacenters et chez les géants du web. Des distributions majeures émergent : Debian, Red Hat, Slackware… Chacune avec sa philosophie, sa gestion des paquets, ses choix techniques. L’écosystème se construit peu à peu, soutenu par une communauté passionnée.
Mais sur les ordinateurs personnels, Linux reste encore réservé aux initiés. Il faut aimer bidouiller, accepter de passer du temps dans le terminal, et parfois sacrifier un peu de confort pour la liberté.
1.3 Linux sur le bureau : le long chemin vers l’accessibilité
C’est dans les années 2000 que les choses commencent à changer. Les environnements graphiques deviennent plus élégants, plus stables. GNOME, KDE et consorts offrent des interfaces modernes, capables de rivaliser visuellement avec Windows ou macOS. Mais la vraie révolution vient avec Ubuntu. Lancée en 2004, cette distribution vise clairement le grand public : installation simplifiée, reconnaissance du matériel en nette amélioration, et une logithèque bien garnie.
Derrière Ubuntu, d’autres distributions suivent la même voie : Linux Mint en tête, qui pousse encore plus loin l’ergonomie pour les néophytes. Le « bureau Linux » n’est plus une blague d’initié. Il devient une vraie option, même pour ceux qui n’ont jamais touché une ligne de commande.
1.4 Linux aujourd’hui : un choix crédible pour tous ?
En 2025, Linux est partout, même là où on ne le soupçonne pas. Il propulse nos smartphones (Android), nos objets connectés, nos serveurs web… et de plus en plus, nos PC. Grâce à l’engagement de communautés et d’acteurs comme Valve, qui a misé gros sur SteamOS et le Steam Deck, Linux a fait une entrée fracassante dans le monde du jeu vidéo. Et ça change tout.
On trouve désormais des machines vendues directement sous Linux, comme les PC de System76 ou certains modèles Dell. L’installation est devenue un jeu d’enfant. Et entre Proton, Lutris, Flatpak, AppImage et autres Snap, l’accès aux logiciels n’a jamais été aussi simple.
Alors oui, il reste encore des zones d’ombre. Certains logiciels professionnels restent exclusifs à Windows, et le support matériel n’est pas toujours parfait. Mais pour de plus en plus d’utilisateurs, Linux n’est plus un pari risqué. C’est une alternative sérieuse, stable, et surtout… libre.

2. Windows : de l’hégémonie à l’adaptation
Difficile de parler de systèmes d’exploitation sans évoquer Windows, tant il a façonné l’histoire de l’informatique personnelle. Omniprésent dans les foyers, les écoles et les entreprises pendant des décennies, Windows est devenu presque synonyme de « PC ». Mais derrière cette domination se cache une évolution constante, parfois bousculée, souvent discutée.
2.1 Les origines de Windows
Tout commence au début des années 80. Microsoft, alors jeune entreprise, développe MS-DOS pour IBM. Mais l’interface reste rustique, purement textuelle. En 1985, Microsoft lance Windows 1.0, une surcouche graphique à MS-DOS, encore loin de l’OS moderne qu’on connaît aujourd’hui. Il faudra attendre 1995 pour que Windows prenne véritablement son envol avec… Windows 95. Une interface repensée, le fameux bouton « Démarrer », la gestion du multitâche, et un système pensé pour le grand public.
Windows 95 marque une rupture, une démocratisation de l’informatique à grande échelle. Il s’installe partout, en partie grâce à des accords commerciaux bien ficelés, mais aussi parce qu’il propose une expérience clé en main, rassurante et compatible avec un nombre immense de logiciels.
2.2 Le règne sur le marché grand public
Dans les années 2000, Windows est le roi incontesté des systèmes d’exploitation sur PC. Windows 98, puis XP, s’imposent dans les foyers et les entreprises. L’écosystème logiciel suit : la plupart des applications sont conçues pour Windows, tout comme les jeux vidéo, qui exploitent DirectX pour tirer parti des cartes graphiques.
Cette domination a ses revers. Les critiques s’accumulent : instabilité de certaines versions (coucou Windows ME), problèmes de sécurité, mises à jour chaotiques. Mais malgré tout, Windows reste la référence, notamment grâce à sa compatibilité et à son inertie commerciale. Il est partout, et pour beaucoup, « utiliser un ordinateur », c’est « utiliser Windows ».
2.3 L’évolution de l’interface et de l’expérience utilisateur
Microsoft n’a jamais cessé de faire évoluer son système, parfois en douceur… parfois à marche forcée. Windows XP reste dans les mémoires comme une version stable et populaire, mais Windows Vista en 2007 est un échec retentissant. Windows 7, en revanche, redore le blason, avant que Windows 8 ne vienne tout chambouler avec son interface pensée pour le tactile — un pari mal reçu par les utilisateurs.
Windows 10 marque un virage : Microsoft adopte une logique de système « en perpétuelle évolution », mis à jour régulièrement, sans sortie majeure tous les trois ans. L’arrivée de Windows 11 continue sur cette lancée, en modernisant l’interface, tout en essayant de répondre aux attentes du moment : intégration du store, meilleure gestion des fenêtres, mode gaming renforcé.
2.4 Windows aujourd’hui : entre confort, dépendances et concessions
Aujourd’hui, Windows reste le système d’exploitation par défaut sur la majorité des ordinateurs. Il est familier, compatible avec presque tout, et adapté à une grande variété de profils : professionnels, gamers, créateurs de contenu… Le plug-and-play y est roi.
Mais il n’est pas exempt de critiques. L’omniprésence de la télémétrie, les mises à jour parfois intrusives, la lourdeur du système, et certaines fonctionnalités imposées irritent de plus en plus d’utilisateurs. On parle aussi beaucoup du modèle « cloud-centric » que Microsoft pousse doucement, avec l’intégration de comptes en ligne, d’outils synchronisés, et de plus en plus de publicité dans l’interface.
Face à cela, l’éditeur tente de séduire les développeurs avec des outils comme WSL2 (Windows Subsystem for Linux), qui permet de lancer une vraie distribution Linux directement dans Windows. Un clin d’œil à ceux qui veulent le meilleur des deux mondes… ou qui hésitent à basculer totalement sous Linux.

3. Jeux vidéo : Windows et Linux sur le champ de bataille ludique
S’il y a bien un domaine où Windows a longtemps régné sans partage, c’est celui du jeu vidéo. Pendant des années, le gaming sur PC était presque indissociable du système de Microsoft. Mais ça, c’était avant que Linux ne commence à sortir de sa grotte, à coups de compatibilité surprise, de projets passionnés… et d’un coup de pouce décisif de Valve. Alors, en 2025, sur quel système joue-t-on vraiment le mieux ?
3.1 Windows, la plateforme historique du jeu PC
Windows est la maison-mère du gaming PC depuis les années 90. Et pour cause : Microsoft a su imposer DirectX comme standard graphique, créant une dépendance technique qui perdure encore aujourd’hui. Les développeurs ont massivement ciblé Windows, car c’est là que se trouvait la majorité des joueurs. Résultat : compatibilité maximale, périphériques plug-and-play, optimisation prioritaire… c’était la voie royale.
Steam, GOG, Epic Games Store, Game Pass PC : tous ces écosystèmes ont été pensés d’abord pour Windows. Et malgré les tentatives de portage vers d’autres plateformes, les nouveautés sortent quasi exclusivement sur ce système. Même les technologies avancées comme le ray tracing, DLSS ou FSR sont optimisées d’abord pour les pilotes Windows.
Bref, pour jouer sans se poser de question, Windows reste une valeur sûre.
3.2 Linux, longtemps à la traîne
De l’autre côté, pendant longtemps, Linux ressemblait à un terrain de jeu… pour développeurs. Très peu de jeux étaient portés nativement, et les tentatives passaient souvent par Wine ou des scripts bancals. Les pilotes graphiques étaient capricieux, la reconnaissance des manettes laborieuse, et certains jeux refusaient carrément de se lancer.
La faute à quoi ? À un manque de demande ? Peut-être. Mais surtout à une fragmentation des distributions, à l’absence de standards industriels, et à des éditeurs frileux, déjà bien occupés à supporter un seul OS.
Alors oui, quelques studios indés proposaient des versions Linux, mais il fallait aimer bidouiller. Et il valait mieux ne pas rêver jouer aux gros AAA dès leur sortie.
3.3 La révolution Proton et le rôle de Valve
Tout change en 2018, quand Valve dégaine Steam Play et Proton : une surcouche basée sur Wine, optimisée pour lancer des jeux Windows directement sur Linux, sans configuration complexe. C’est le coup de tonnerre. Du jour au lendemain, des milliers de jeux Windows deviennent jouables sous Linux. Certains tournent même mieux grâce à une meilleure gestion des ressources.
Puis arrive le Steam Deck en 2022, un PC de poche sous SteamOS (Linux) qui pousse Valve à peaufiner Proton comme jamais. Résultat : des jeux AAA comme Elden Ring, Cyberpunk 2077 ou Hogwarts Legacy tournent parfaitement sur un système Linux. Les mises à jour s’enchaînent, les outils s’améliorent (Lutris, Heroic Games Launcher, Bottles…), et l’expérience utilisateur devient plus fluide.
Aujourd’hui, même Epic et GOG, bien que plus timides, peuvent fonctionner via des lanceurs alternatifs sous Linux.
3.4 Jouer en 2025 : où en est-on vraiment ?
Alors, Linux a-t-il gagné le cœur des gamers ? Pas tout à fait. Mais il est devenu une vraie option. Une majorité de jeux Steam sont désormais jouables sous Linux via Proton, avec des performances très proches de celles sur Windows. Certains titres, comme Baldur’s Gate 3 ou No Man’s Sky, proposent même des versions Linux natives.
Mais tout n’est pas parfait : les jeux en ligne avec anti-cheat (comme Destiny 2 ou Fortnite) peuvent encore poser problème. Certains launchers propriétaires râlent un peu. Et il faut parfois chercher un peu pour tout faire fonctionner, surtout en dehors de Steam.
Côté matériel, les pilotes AMD et NVIDIA sous Linux ont fait d’énormes progrès. Les manettes, casques audio et écrans externes sont bien mieux gérés. Même la réalité virtuelle devient jouable, avec des projets comme OpenXR ou Monado.
Alors, pour qui est Linux aujourd’hui ?
- Pour les curieux, les barbus du clavier, les fans de Steam Deck.
- Pour ceux qui veulent un système léger, sans spyware, et pourtant capable de faire tourner Cyberpunk 2077.
- Pour les allergiques à Windows 11 et ses intrusions.
Mais pour un joueur qui veut juste cliquer, installer et jouer à tout sans se poser de questions ? Windows reste encore le chemin de moindre résistance.

4. Les points forts de Linux : liberté, légèreté, maîtrise
Quand on évoque Linux, on pense souvent à un système d’exploitation réservé aux experts. Et pourtant, ses qualités parlent à bien plus de monde qu’on ne le croit. Il n’a pas vocation à remplacer Windows pour tout le monde, mais il a des arguments solides pour séduire un certain public — celui qui cherche contrôle, sobriété, et éthique numérique.
4.1 Un système vraiment libre
Le premier atout de Linux, c’est sa nature open source. Le code est accessible, modifiable, partageable. Pour beaucoup, c’est une garantie de transparence et d’éthique. Pas de backdoor cachée, pas de collecte de données forcée : tu sais (ou tu peux savoir) ce que fait ton système. Et ça change tout.
Cette liberté s’applique aussi à l’utilisation. Aucune licence à payer, aucune activation à faire : Linux est gratuit, et le restera. Tu peux le copier, l’installer sur autant de machines que tu veux, le modifier si tu en as les compétences. Une rareté dans un monde de plus en plus verrouillé.
4.2 Une légèreté qui redonne vie aux machines
Contrairement à Windows, souvent gourmand, Linux peut s’adapter à des configurations très modestes. Il existe des distributions taillées pour les vieux PC ou les configurations limitées (Lubuntu, MX Linux, etc.). Résultat : un système réactif, même sur des machines âgées de dix ans ou plus.
C’est aussi un OS qui démarre vite, qui ne s’encombre pas de processus inutiles, et qui reste performant même après des années d’utilisation. Pas besoin de « réinstaller tous les 6 mois » : Linux vieillit bien.
4.3 Une sécurité native
Linux est naturellement plus sécurisé que Windows, non pas parce qu’il est infaillible, mais parce qu’il est pensé différemment. Droits d’utilisateur restreints, gestion fine des permissions, architecture cloisonnée… tout ça rend les attaques plus complexes à mener.
Et surtout, il n’y a pas besoin d’un antivirus lourd : les risques sont moindres, et les failles sont souvent corrigées rapidement grâce à la communauté active. Pas d’installation surprise, pas de bloatware déguisé. Ce que tu installes, tu le choisis.
4.4 Un système modulaire et personnalisable
Avec Linux, tu choisis tout. L’environnement de bureau (KDE, GNOME, XFCE…), les logiciels par défaut, le gestionnaire de paquets, l’apparence… Tu peux avoir un système ultra minimaliste ou une interface riche et visuellement bluffante.
Et surtout, tu peux adapter ton système à toi. Pas de menu imposé, pas de mise à jour qui change tout sans prévenir. Tu es le pilote.
4.5 Une communauté engagée
Utiliser Linux, c’est aussi rejoindre une communauté passionnée, souvent bienveillante, prête à aider. Les forums, les wikis, les channels Discord ou Matrix sont des mines d’or d’information. Pas de service client, certes, mais un esprit collaboratif où chaque problème peut être une solution en devenir.

5. Les points forts de Windows : compatibilité, confort, écosystème
On peut critiquer Windows sur bien des aspects… mais s’il reste le système d’exploitation le plus utilisé au monde, ce n’est pas un hasard. Microsoft a su imposer un standard, répondre aux attentes du grand public et proposer un écosystème cohérent — parfois contraignant, mais souvent efficace.
5.1 Une compatibilité logicielle inégalée
Le plus grand avantage de Windows, c’est son écosystème logiciel. Que ce soit pour le jeu vidéo, les logiciels professionnels, les périphériques, ou les outils spécialisés, tout est pensé d’abord pour Windows. Besoin de Photoshop, AutoCAD, Microsoft Office, ou d’un logiciel métier obscur ? Il y a de fortes chances qu’il ne tourne que sous Windows, ou que sa version Linux soit incomplète.
Ajoute à cela une reconnaissance immédiate de presque tous les périphériques du marché (imprimantes, scanners, manettes, caméras, etc.), et tu comprends pourquoi c’est le système « plug & play » par excellence.
5.2 Une interface accessible à tous
Même si elle change parfois un peu trop entre deux versions, l’interface de Windows reste globalement intuitive. Pas besoin de connaître la ligne de commande, pas besoin de chercher où sont les fichiers : tout est là, visible, avec des menus clairs.
C’est un système pensé pour être utilisé par tout le monde, pas seulement les techniciens. Tu branches, tu cliques, tu installes, tu joues. Simple et direct.
5.3 Un environnement de jeu encore dominant
Malgré les progrès de Linux, le gaming reste le domaine de prédilection de Windows. Les jeux sortent d’abord pour cette plateforme, les moteurs de jeu y sont optimisés, les studios y concentrent leurs efforts. Et avec l’arrivée du Game Pass PC, Microsoft a consolidé sa position de poids lourd du jeu vidéo sur ordinateur.
DirectX 12, les technologies comme AutoHDR, le support natif de la VR ou du ray tracing sont autant de briques qui renforcent cette domination. Et pour ceux qui veulent « juste que ça marche », c’est souvent l’évidence.
5.4 Une intégration cloud et multiplateforme poussée
Avec Windows 10 puis 11, Microsoft a mis l’accent sur l’intégration de ses services : OneDrive, Xbox, Teams, Office, Edge… tout est lié, synchronisé, partagé. Pour un utilisateur qui vit dans l’écosystème Microsoft, c’est d’une fluidité remarquable.
Et même côté Linux, WSL (Windows Subsystem for Linux) permet désormais de lancer des outils Linux dans Windows, sans double boot ni VM. Une manière de séduire aussi les développeurs.
5.5 Un support professionnel solide
Windows est le roi des bureaux d’entreprise. Et pour cause : il bénéficie d’un support long terme, de mises à jour régulières, de certifications logicielles, et d’outils d’administration puissants. Si tu travailles dans un environnement pro, c’est souvent le choix par défaut.
Ajoute à cela une vaste documentation, un service client officiel, et une armée d’experts disponibles, et tu obtiens une plateforme difficile à déloger du monde professionnel.

6. Quel OS selon votre profil : joueur ou professionnel ?
Entre Linux et Windows, le match n’a pas de vainqueur universel. Tout dépend de ce que vous attendez de votre machine. Pour beaucoup, le système d’exploitation reste un outil, pas une fin en soi. Voici donc quelques repères simples pour savoir sur quoi vous orienter selon votre usage principal.
6.1 Je suis joueur : quelle plateforme choisir ?
👉 Windows reste aujourd’hui la plateforme de référence pour le jeu vidéo.
Pourquoi ? Parce que tout est pensé pour : les jeux sortent en priorité sur Windows, les performances sont optimisées (grâce à DirectX, entre autres), et la compatibilité est rarement un problème.
Si tu es abonné au Game Pass PC, si tu joues en ligne à des titres compétitifs, ou si tu veux profiter de tous les derniers AAA sans te poser de question… Windows est le choix le plus sûr.
Cela dit, Linux n’est plus totalement hors jeu. Grâce à Steam Proton, à Heroic Launcher ou Lutris, tu peux faire tourner un grand nombre de jeux, parfois avec d’excellentes performances. Pour les joueurs curieux, bidouilleurs, ou fans d’indés, c’est une voie crédible. Mais il faut accepter de mettre un peu les mains dans le cambouis.
En résumé :
- 🎮 Tu veux que ça marche sans prise de tête ? → Windows.
- 🛠️ Tu veux explorer, apprendre et gagner en liberté ? → Linux (avec quelques ajustements).
6.2 Je suis professionnel : quel OS pour le travail ?
Là encore, tout dépend de ton activité.
👉 Tu es dans un environnement bureautique classique (Office, mails, outils collaboratifs, etc.) ?
Windows s’impose naturellement. L’intégration avec Microsoft 365, Teams, SharePoint et le support des outils métier sont des atouts majeurs.
Et si ton entreprise utilise Active Directory, des politiques de sécurité centralisées ou des outils d’administration distants, le choix est déjà fait.
👉 Tu es développeur, administrateur système, ou dans l’IT ?
Linux devient vite une évidence. Plus proche des serveurs, ultra personnalisable, léger, et orienté terminal, il offre un contrôle total sur ton environnement. Et pour certains workflows (DevOps, conteneurs, programmation bas niveau), Linux est même plus performant.
👉 Tu es créatif (vidéo, photo, son, design) ?
La réponse est plus nuancée. Beaucoup de logiciels pro (Adobe, Avid, etc.) sont uniquement disponibles sur Windows ou macOS. Mais si tu travailles avec des outils libres (DaVinci Resolve, Blender, GIMP, Inkscape…), Linux peut faire l’affaire, à condition de bien configurer ton setup.
En résumé :
- 👔 Bureau classique, outils pro certifiés : Windows.
- 👨💻 Développement, scripting, administration : Linux.
- 🎨 Création numérique : Windows (sauf usage spécifique open source).

7. Conclusion : Deux mondes, deux philosophies
Linux et Windows ne s’opposent pas tant qu’ils se complètent. Chacun a ses forces, ses limites, ses choix assumés. Le premier privilégie la liberté, la transparence, l’efficacité technique. Le second mise sur la compatibilité, l’accessibilité, et un écosystème cohérent.
Il n’y a pas de mauvais choix, juste un choix adapté à ses besoins.
Si tu veux une machine prête à tout faire tourner sans effort, Windows t’accueillera les bras ouverts. Si tu veux un système sobre, configurable, respectueux de tes données, Linux peut t’emmener loin — à condition d’accepter un peu d’apprentissage au passage.
Dans tous les cas, ne te laisse pas enfermer : tester, expérimenter, comparer… c’est aussi ça, la liberté numérique.
