
Depuis ses débuts sur mobile, la série The Room s’est imposée comme une référence incontournable du puzzle game narratif. Si de nombreux développeurs ont tenté d’en reprendre les codes, aucun n’a su égaler la maîtrise de Fireproof Games. Avec The Room 4: Old Sins, le studio britannique pousse encore plus loin son savoir-faire, en épaississant un univers mystérieux et cohérent au fil des énigmes. Ce quatrième opus est plus qu’un simple jeu de casse-tête : c’est une plongée immersive dans une maison de poupée hantée par les secrets du passé.

Développement – Fireproof Games, l’artisan du mystère
Le studio indépendant Fireproof Games est aux commandes de toute la saga The Room. Depuis le premier épisode sorti en 2012, ils n’ont cessé de perfectionner leur formule. Old Sins, sorti initialement en 2018 sur iOS/Android puis porté sur PC, marque un tournant : il ne s’agit plus simplement d’ouvrir une succession de boîtes mécaniques, mais d’explorer un manoir miniature, pièce par pièce, dans une narration visuelle qui se dévoile à travers chaque puzzle.
Ce qui frappe dans cette série, c’est la constance de la qualité : les visuels sont toujours léchés, l’ambiance sonore parfaitement dosée, et l’écriture subtile. Fireproof Games a compris que le silence et les ombres peuvent parfois raconter bien plus que les mots.
Gameplay et prise en main
Dès les premières minutes, The Room 4 vous enferme dans son atmosphère. L’interface est tactile (ou simule le tactile sur PC) et très intuitive : on tourne des leviers, on ouvre des serrures, on observe les objets sous toutes leurs coutures grâce à une loupe surnaturelle. L’apprentissage est naturel, sans jamais avoir besoin d’un long tutoriel. Chaque mécanisme introduit un concept qui sera réutilisé ou tordu plus tard, ce qui rend l’expérience fluide et gratifiante.
Les énigmes sont parfois redoutables. Certaines demandent une observation minutieuse, d’autres une véritable gymnastique mentale. Ce qui les rend uniques, c’est leur intégration à l’environnement : chaque pièce du manoir est un puzzle à part entière, mais aussi un fragment d’histoire.

Le scénario, au cœur de l’expérience
On pourrait croire que The Room n’est qu’une suite de puzzles mécaniques. Mais Old Sins démontre l’inverse : ici, l’histoire est omniprésente, même dans le moindre engrenage. À travers des lettres, des objets, des indices laissés ça et là, on reconstitue le drame d’un couple disparu, absorbé par la découverte d’un artefact étrange : le Néant (The Null). Ce matériau fictif, déjà présent dans les opus précédents, prend ici une place centrale.
Ce qui frappe, c’est l’équilibre entre le non-dit et les révélations. Le joueur comprend ce qui s’est passé non pas grâce à de longues cinématiques, mais en résolvant les énigmes. C’est un scénario environnemental et interactif, qui ne fait confiance qu’au joueur attentif.

Conclusion
The Room 4: Old Sins est un bijou de narration interactive et de design d’énigmes. Il pousse encore plus loin une formule déjà brillante, tout en conservant cette ambiance unique que personne n’a su imiter. Si vous aimez les puzzles exigeants, les mystères enveloppés de brume et les récits fragmentés à recomposer, ce jeu est fait pour vous. Et si vous êtes déjà fan de la série, cet opus est sans doute le plus abouti à ce jour.
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